Grâce aux jésuites revenant de Chine, la curieuse science des chinois utilisant des aiguilles pour traiter les maladies a commencé a être connue en occident dés le XIXeme siècle. Il faudra attendre l’entre deux guerres pour que l’acupuncture commence a être diffusée auprès du public, notamment suite aux travaux de Georges Soulié de Morant.
En réalité, la chine ne parle d’acupuncture, mais de « ZhenJiu ».
Le terme « Zhen » correspond à l’utilisation des d’aiguilles. Historiquement, les aiguilles sont assez récentes. En effet, l’archéologie chinoise à découvert dans des tombeaux datant de la haute antiquité des poinçons de pierre, dont on suppose qu’ils servaient à stimuler les points d’acupuncture. Les aiguilles en métal sont apparues bien plus tard, lorsque la maîtrise de la métallurgie a permis leur fabrication. On trouve des écrits chinois faisant mention de l’usage de l’acupuncture vers -150.
Le terme « Jiu » désigne le moxa, qui utilise la chaleur produite en brûlant directement ou indirectement l’armoise. Son utilisation remonterait à l’utilisation du feu par les êtres humains. Les femmes, qui faisaient la cuisine, auraient constatée que leurs douleurs disparaissaient lorsque des braises venaient à tomber sur les parties du corps concernés. Apres de multiples essais, les chamans se seraient mis à brûler de l’armoise pour soulager les douleurs des membres de la tribut. D’un point de vue thérapeutique, la chaleur produite par la combustion de l’armoise va provoquer un apport d’énergie yang qui viendra stimuler le Qi de l’organisme.
Grâce à l’unification précoce de « l’Empire du Milieu » et à la stabilité de sa civilisation, les techniques thérapeutiques utilisées dans les différentes parties de l’Empire, notamment la moxibustion des lointaines contrés du Nord et les fines aiguilles des contrées de l’Est, ont pu être regroupées dans un même corpus et devenir un enseignement impérial.